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​Comme chacun le sait, la ville de Caen a payé un lourd tribut lors de la Libération en 1944. La ville a été détruite partiellement. Le Museum d'Histoire Naturelle mais aussi le Théâtre n'étaient plus grand chose après le débarquement des alliés. Il restait quelques monuments, quelques églises mais la plupart des bâtiments n'était plus habitable. Il a fallu se reloger, changer de vie, dans certains cas retrouver du travail, bref se reconstruire. Les préoccupations des Caennais n'étaient plus vraiment tournées vers la gaudriole. Les priorités n'étaient pas au théâtre ou aux arts plastiques, encore moins à la danse et à la musique. L'histoire culturelle d'après-guerre à Caen aurait pu être pauvre et triste... Mais, au contraire, grâce à quelques énergumènes inspirés, dynamiques et convaincus. L'art à Caen a participé largement à la reconstruction, à la réparation et peut-être même à l'invention d'une âme artistique municipale encore bien présente aujourd'hui et dont l'association Amavada se sent porteuse à son humble niveau.

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L'idée de ce stage de réalisation artistique était donc de raconter cette histoire de renaissance en évoquant la figure emblématique de Jo Tréhard et de tous les personnages publics qui ont également joué un rôle (Jean Vilar, Gérard Philipe, Yves Guillou, Georges Brassens,...), mais aussi de rejouer partiellement ou de s'inspirer de certaines oeuvres qu'il a été donné de voir à l'époque dans le fameux Tonneau ou Salle des Beaux-Arts (La Machine infernale de Jean Cocteau). Nous évoquerons également la mémoire d'Oncle Coq (Edgar Fourez) qui accueillait les enfants le jeudi pour un programme culturel amusant et enrichissant.